Épithèse auriculaire gauche, rétention par barre en or et cavaliers depuis 1985
« En 1982, je roulais en voiture, je me suis endormi au volant et j’ai percuté un arbre. J’ai été éjecté de la voiture et traîné sur la chaussée sur le côté gauche sur 75 mètres. Les conséquences, ce sont de multiples greffes de peau sur les bras, les épaules, et surtout le côté gauche du visage avec l’oreille arrachée. J’ai eu les cheveux longs pour cacher les cicatrices.
En 1985, j’ai rencontré Madame Riedinger qui a réalisé ma première épithèse auriculaire qui était collée à l’époque. Je me sentais tout de suite plus confiant. Mais elle ne tenait que quelques jours avant que je ne doive la recoller. À la piscine, elle se décollait, au handball quand je transpirais elle se décollait aussi. Et l’épithèse jaunissait très vite. On la renouvelait tous les deux ans et j’avais des réactions de la peau due à la colle.
En 1993, j’ai été volontaire pour la première pose des implants à Strasbourg par le Dr Herman dans le service ORL et de Chirurgie Cervico-faciale du Professeur Conraux. J’ai eu ma première épithèse clippée sur cavaliers avec une barre en or avec une patte pour cacher les greffes de peau. C’était un vrai bonheur de pouvoir refaire de la natation sans être inquiété qu’elle ne tombe, à part plonger. J’ai repris le handball et je fais de la moto. »